Autrice engagée

Ne faites pas aux autres ce que vous n’aimeriez pas que l’on vous fasse.

C’est le constat de base. Si chacun se posait la question, à chaque fois qu’il ou elle agissait, peut-être l’humanité irait-elle mieux. Peut-être n’aurait-on pas besoin de se rappeler une fois par an que la femme est trop souvent victime. 

A l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, tout le monde se gausse sur les réseaux sociaux, et se donne une petite tape dans le dos. Mais le reste des 364 jours, on nous oublie, nous les femmes. On passe à la journée de la biodiversité, puis à celle de la terre. Ces journées internationales, ce sont les maigres appels au secours des oubliés de notre monde. Les entendez-vous ?

J’ai hésité à prendre la plume. Être une autrice engagée, cela peut faire baisser vos ventes. On me demande d’écrire des livres, pas de partager mon avis sur tout. Mais j’ai toujours haï l’hypocrisie, et j’essaye de vivre ma vie le plus honnêtement possible. Alors, aujourd’hui, je partage. Certains n’aimeront pas. C’est dommage, mais tant pis, et bonne route à vous.

Pour les autres, merci de rester. Merci d’être vous.

Comme beaucoup trop de femmes, j’ai souvent été harcelée sexuellement au travail, dans la rue, ailleurs. Comme beaucoup trop de femmes, je n’ai rien dit. J’ai eu peur de perdre mon travail. J’ai eu peur pour ma vie.

Mais je me considère extrêmement chanceuse. Je suis née dans le bon pays. Dans la bonne famille. Tout le monde n’a pas cette chance. Mes parents m’ont offert une vie incroyable. Une éducation, de l’amour à revendre, et une force qui m’aide à me relever à chaque coup dur. Ils m’ont laissé choisir, à chaque étape de ma vie, en me guidant avec une bienveillance absolue.

A l’adolescence, mon cousin me traitait de féministe, car à l’époque c’était quelque chose de mal vu. Je me souviens qu’il se moquait toujours de moi, et moi de lui répondre inlassablement : « Oui je suis féministe, et alors? ».

« Je suis féministe » signifie que je veux que les femmes aient autant de droits que les hommes. Mais je n’oublie pas les hommes. Ceux qui sont nos alliés dans ce combat. Nos compagnons qui aident à faire avancer notre cause, car oui, c’est une cause. Ils sont nombreux. Ils ne postent pas forcément sur les réseaux sociaux, mais ils travaillent avec nous en silence. A eux, je dis merci.

A tous les autres hypocrites qui font semblant pour se faire mousser, parce que aujourd’hui le féminisme est autant à la mode que le développement durable, mais qui en réalité sont des monstres, je n’ai qu’un seul mot : karma.

Aujourd’hui je ne me tairai plus. Je ne me tais plus. Dans Wildekat, la place de la femme et ses droits sont longuement abordés. Ce n’est pas dû au hasard. Je veux engager la discussion, faire réfléchir les lecteurs. Et grâce à la fantasy, je peux vous faire voyager dans un monde imaginaire exempt du contexte politique réel.

Notre monde est sale et triste. Il y a beaucoup trop de Pangea sur Terre.

Mais nous avons notre Gondwana entre les mains, et il ne tient qu’à nous de le porter le plus loin possible. Ensemble, nous pouvons changer les mentalités.

Rien n’est parfait, mais tout est perfectible. 

Gardons l’espoir pour celles et ceux qui l’ont perdu. Continuons notre lutte, car rien n’est vain.

Merci ❤

Publié par Sophie Bachet

Autrice de la saga "Wildekat"

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