La fine fleur – Pierre Pinaud

Commençons par l’évidence : du très bon Catherine Frot ! Une palette d’émotions à travers le regard et dans sa façon d’être, touchante, juste, je l’ai adorée. Pourtant je ne suis d’habitude pas une grande fan de ses comédies, que je trouve souvent « trop ». Mais dans ce film, c’est tout en jolies nuances, avec des moments drôles mais aussi beaucoup de moments émouvants. Le jeune acteur face à elle, Melan Omerta, est aussi une agréable découverte, et il me tarde de voir ce que l’avenir lui réserve et quels autre rôles il endossera.

Niveau scenario, rien d’extraordinaire, une fin très attendue mais est-ce vraiment pour cela qu’on va voir ce film ? Ce n’est pas un « Tenet » qui nous fait gamberger sur la signification spatio-temporelle (oui, je te parle, Christopher Nolan, toi qui m’a fait regarder ce film deux fois et où malgré tout, des questions subsistent! Honte à toi!). C’est une histoire touchante de la vie, sur fond d’horticulture puisque la protagoniste produit des roses… petit bonus pour moi qui suis amoureuse de l’odeur des roses. Je lui ai trouvé un petit air d’ « Ensemble c’est tout » (livre d’Anna Gavalda, adapté au cinéma par Claude Berri) couplé à « une hirondelle a fait le printemps » (film de Christian Carion).

Doux film français, pour une expatriée en manque.

Petit synopsis : Une femme forte (Catherine Frot), un peu caractérielle, son employée (Olivia Côte) qui la soutient bon gré mal gré, et puis trois personnes en réinsertion, un peu paumés. Dont un en particulier, rejeté de sa famille (joué par le fameux Melan Omerta). La suite arrive grosse comme un camion alors que ces nouveaux liens de fortunes se créent, mais n’est ce pas là le plus beau ? Ces liens véritables qui se construisent au gré de cet improbable rencontre, cet avenir plus beau, cet espoir de renouveau pour tous ?


Une note spéciale pour la bande originale qui est très jolie (merci à Mathieu Lamboley, qui a aussi fait la BO de « Lupin » sur Netflix parmi tant d’autres). J’ai adoré la finesse des morceaux de ce film. Vous la trouverez ici pour les plus curieux !

Découverte de la musique de fin par Antoine Elie, « La rose et l’armure », une poésie touchante, une belle voix, écoutez-donc comme c’est beau ici !

Et puis, je vous l’avoue, j’ai même versé quelques larmes à la fin, sans doute parce que j’étais heureuse de voir un film français au cinéma de Copenhague ; mais aussi parce que la fin m’a touchée. Même si je l’ai vu arriver grosse comme une maison, ça n’enlève pas l’émotion 😉

Conclusion : Mignon et agréable comme une belle journée d’été dégustée avec un verre de limonade (rosé – spritz; rayez la mention inutile, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé !).

Publié par Sophie Bachet

Autrice de la saga "Wildekat"

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